LA KAFALA

Pour recontextualiser, les deux années qui séparaient les batailles de Uhud et des tranchées n’étaient pas de tout repos pour le Prophète ( Paix et Bénédiction de Dieu sur lui )

Sur le plan social, les questions concernant les adoptions nécessitaient une grande réforme. En adoptant un garçon, les Arabes des tribus considéraient l’orphelin comme un membre à part entière de la famille. Il était traité comme un fils et un frère, il avait droit à son héritage et ne pouvait épouser ni la fille de son père adoptif, ni sa veuve. Ces coutumes n’étaient pas les lois édictées par Allah sur le mariage, l’héritage, le divorce, notamment dans les sourates al-Baqarah et an-Nisa.
Ces traditions arabes donnaient le droit à l’héritage à ceux qui ne pouvaient y prétendre aux dépens de ceux qui y avaient droit. Elles interdisaient l’union de l’homme et de la femme qui avaient légalement le droit de s’unir.

L’adoption telle qu’elle était établie en cette période n’était donc plus permise.
La sourate al-Azhab fut révélée.